Capter l’immobile, et derrière l’immobile, les jeux de force qui font les mobiles provisoirement immobiles (Eric-Emmanuel Schmitt)
Mois : août 2016
Vallée de la Lasne
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, – Je partirai vois tu, je sais que tu m’attends, – J’irai par la forêt, j’irai par la montagne, – Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps (Victor Hugo)
Hommage à Pierre Gheux
Nous sommes attristés par la soudaine disparition de Pierre Gheux, architecte-photographe genvalois qui, généreusement, partagea sa passion pour le patrimoine architectural et naturel dans sa commune. Haut en couleur ou en noir et blanc, Pierre nous fit découvrir sur Objectif Rixensart les différentes facettes de son quartier qu’il chérissait tant : la Villa Beau-Site et le vignoble de Genval.
Avec sa participation en 2011 et 2013 aux expositions consacrées au ‘Patrimoine naturel de Rixensart’, il agrandit son cercle d’amis. Ceux qui le connaissaient un peu mieux savent qu’il n’avait pas sa langue dans sa poche, défendant bec et ongles ses idées … le plus souvent dans les domaines environnemental et social.
Nous saluons l’engagement de Pierre pour le bien de la communauté et présentons à sa famille et ses proches nos vives condoléances.
Eric de Séjournet
Parc communal
Il planta – car celui qui plante, – A foi vraiment en l’avenir – Des arbres à croissance lente, – Qui font durer le souvenir (François Fabié)
Citron
Ces têtes-là de fleurs dansantes, – Exposent délicatement, – Toute leur gloire, – Quelle simplicité à se perdre, – Et quelle aisance à respirer doucement, – Et quelle aisance, – A avoir des pensées profondes (Chloé Douglas)
Parc communal
… et le papillon dansa jusqu’au bout de la nuit
Lac de Genval
Pareil pour la lune, – De deux chos’s lune, – L’autre, c’est le soleil (Julien Clerc)
Vallée de la Lasne
Faute de mulots on mange de l’herbe
Etang Gillet
Tabl’eau
Lac de Genval
Et face au vent on se soutiendra (Benjamin Biolay)
Nigelle de Damas
L’âme était plus tranquille, et l’air était plus doux, – Loin du regard de feu du soleil, l’atmosphère, – Des fleurs qui respiraient, à l’ombre de la terre, – Exhalait la fraîcheur, et le parfum dissous (Jules Verne)
Cygne
L’oiseau, dans le lac sombre, où sous lui se reflète, – La splendeur d’une nuit lactée et violette, – Comme un vase d’argent parmi des diamants, – Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments (René François Sully Prudhomme)
La Hulpe vue du Vieux Chemin de l’Helpe
Je regardais le crépuscule dehors, descendre en douceur, – Sur la forêt mouillée, – Les étangs, les arbres rouillés, – Et les derniers oiseaux qui lançaient, – Du fond de leur cœur, leurs chants exaltés (Nicole Croisille)
Rue du Vieux Moulin
Un prisonnier qui sait lire et écrire n’est pas en prison (Abla Farhoud)
Ferme de Froidmont
Lire … un peu, beaucoup, passionnément.
Marguerite
On effeuilla vingt fois la marguerite, – Elle tomba vingt fois sur pas du tout, – Et notre pauvre idylle a fait faillite, – Il est des jours où Cupidon s’en fout (Georges Brassens)
Vallée de la Lasne
Imagine notre espoir on laisserait nos cœurs au pouvoir des fleurs (Laurent Voulzy)
Nigelle de Damas
De vos forêts et de vos prés, – Ô très paisibles photographes ! – La Flore est diverse à peu près, – Comme des bouchons de carafes ! (Arthur Rimbaud)
Coccinelle
Photographier est pour moi mettre le poème à portée du plus grand nombre (Delphine Lamotte)
Martin-pêcheur
Ma harpe fut souvent de larmes arrosée, – Mais les pleurs sont pour nous la céleste rosée (Joachim Du Bellay)
Chat de gouttière
Les chats vont s’assembler, – Dans la ruelle mal éclairée, – La grande nuit va commencer, – Nous les laisserons alors s’aimer (Les Aristochats)
La Hulpe vue du Vieux Chemin de l’Helpe
Ma maison est devenue petite, seule ma fenêtre reste ouverte pour faire entrer le ciel où il est parti en s’envolant pour ne pas revenir (Consuelo Suncín-Sandoval)
Parc communal
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois, – Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois, – Dans votre solitude où je rentre en moi-même, – Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime ! (Victor Hugo)